5 médecines alternatives à connaître

En complément des thérapies médicales traditionnelles, les méthodes de traitement alternatives peuvent aider à soulager les symptômes, selon les témoignages des personnes concernées. La médecine complémentaire comprend un grand nombre de méthodes utilisées en plus de la médecine conventionnelle. Il s’agit de systèmes thérapeutiques complets, comme par exemple la médecine traditionnelle chinoise (MTC), mais aussi de vitamines et d’oligo-éléments isolés, comme la vitamine C ou le sélénium, utilisés comme compléments alimentaires. Parmi les méthodes fréquemment utilisées on trouve notamment l’acupuncture et la phytothérapie. En voici 4 à connaître.

Médecine anthroposophique

La médecine anthroposophique est basée sur les idées de Rudolf Steiner et a été fondée par ce dernier et le médecin Ita Wagner. Elle se veut une extension de la médecine conventionnelle et prend en compte, outre les fondements physiques de l’être humain, sa dimension psychique et spirituelle.

La base de la médecine anthroposophique est constituée par les quatre éléments de l’être : le moi, le corps de l’âme (corps astral) et le corps des forces visuelles (corps éthérique) s’incarnent dans le corps physique. Les activités des membres de l’être sont coordonnées entre elles. Si l’activité de l’un des trois membres de l’être est excessive, des troubles (maladies) apparaissent. La thérapie s’efforce donc de rétablir le bon équilibre entre les membres de l’être.

Les médicaments anthroposophiques sont composés de substances minérales, végétales et animales qui doivent stimuler et soutenir les forces d’autoguérison.

Homéopathie

Le fondateur de l’homéopathie est Samuel Hahnemann. Après s’être essayé à l’écorce de quinquina, il a décrit le principe du simili comme la base de l’homéopathie : « simila similibus curentur », que le semblable soit guéri par le semblable. Selon l’homéopathie, la maladie est un état de désaccord de la force vitale (dynamis), conséquence d’influences extérieures néfastes. Le désaccord est reconnaissable à ses symptômes. Outre les symptômes de la maladie, le caractère de la personne doit également influencer le choix du remède. La guérison se produit lorsque le remède prescrit crée une sorte de maladie artificielle qui modifie l’humeur de la dynamis.

Les médicaments homéopathiques sont généralement issus de substances végétales, animales ou minérales. La substance de base est potentialisée, c’est-à-dire qu’elle est diluée et agitée, de sorte que les médicaments utilisés sont généralement très dilués. Le spécialiste en homéopathie décide de la substance médicamenteuse à utiliser et de sa potentialisation après une anamnèse détaillée.

La phytothérapie

Les plantes sont utilisées depuis l’Antiquité et dans toutes les médecines traditionnelles. Les médicaments de la phytothérapie se distinguent des médicaments de la médecine traditionnelle par le fait qu’ils ne sont pas composés de substances bien définies, mais que c’est la préparation des plantes dans son ensemble, ce que l’on appelle un mélange de plusieurs substances, qui constitue le médicament.

Lors d’un traitement phytothérapeutique, on pense en termes de principes actifs : anti-inflammatoire, décongestionnant, spasmolytique (antispasmodique), antimicrobien, etc. En fonction de l’effet recherché, on utilise des plantes aux effets correspondants. Les formes d’utilisation les plus courantes sont les infusions, les extraits liquides, les extraits secs ou l’ingestion directe de parties de plantes broyées.

Médecine traditionnelle chinoise

La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est un système médical vieux de plus de 2500 ans qui s’est développé en Chine à partir de la philosophie taoïste. Elle comprend le concept du yin et du yang, qui illustre le fait que tout est lié. Selon la MTC, le Qi est la substance de base de la vie et circule dans des canaux appelés méridiens.

Les cinq éléments bois, feu, terre, métal et eau décrivent le cycle éternel de la nature. Selon la théorie de la MTC, un déséquilibre dans l’un des éléments peut entraîner des troubles et des maladies qui lui sont associés. Les déclencheurs d’un déséquilibre peuvent être des émotions (par exemple la colère, la joie, l’excitation), des causes extérieures (par exemple le vent, le froid, la sécheresse) ou d’autres causes (par exemple des erreurs de régime, des blessures). Le maintien de la santé et la thérapie de l’être humain reposent sur l’équilibre des éléments. Cela peut être réalisé par les méthodes suivantes : Acupuncture, ventouses, pharmacothérapie chinoise, diététique chinoise, qigong et tai-chi ou massage tuina. Souvent, différentes thérapies sont combinées.

L’acupuncture

L’acupuncture fait partie de la médecine traditionnelle chinoise et repose sur l’idée que le corps est traversé par des voies, appelées méridiens, dans lesquelles circule le Qi. Sur les méridiens se trouvent des points d’acupuncture où le flux de Qi peut être particulièrement bien régulé. Un point d’acupuncture peut avoir différentes fonctions. En fonction des troubles, les points correspondants sont piqués. Outre l’acupuncture classique avec des aiguilles, il est également possible de recourir à l’acupression, une technique de massage sur les points d’acupuncture, ou à l’acupuncture auriculaire. Cette dernière méthode part du principe que toutes les zones du corps sont représentées au niveau de l’oreille.